Par rapport à l’an passé, le pays a connu une réduction marquée des surfaces semées à cause du déficit hydrique. En effet, actuellement, seuls 6,5 Mha de blé seraient emblavés contre 7,3 Mha l’an passé à la même date. Or, la fenêtre optimale pour les semis est dépassée. L’élément le plus problématique concerne le début de cycle des cultures puisque seules 59 % des surfaces seraient levées. Parmi ces surfaces, 70 % seraient dans de bonnes conditions et 30 % dans un mauvais état.
La majorité des parcelles où la germination n’a pas eu lieu se trouvent dans les régions du sud du pays comme Nikolayev, Zaporozhe, Dnepropetrovsk, Kherson et Kharkov. C’est pourquoi les conditions météorologiques futures du sud-est de l’Ukraine seront déterminantes. Les températures douces associées aux quelques précipitations attendues pourraient contribuer à améliorer légèrement la situation.
