L’Europe reste soumise à un déficit hydrique important qui plombe l’ensemble des cultures d’hiver. Les prévisions à quinze jours anticipent certes de nombreuses pluies, mais celles-ci risquent d’arriver bien trop tard pour améliorer les potentiels et pourraient à l'inverse augmenter le risque maladie. Les parcelles de maïs et de tournesol pourraient en revanche profiter pleinement de ces améliorations.
En mer Noire, les conditions sont quant à elles humides et laissent désormais anticiper une très bonne récolte ukrainienne de maïs si elles venaient à se maintenir. La Russie connaît également des conditions hydriques favorables au blé d’hiver. Les températures restent en revanche élevées dans les régions productrices de variétés de printemps mais les cartes météos anticipent un rafraîchissement notable ces prochains jours.
Le blé US souffre du manque d'eau
La Corn Belt américaine profite elle-aussi d’un climat favorable. Des précipitations régulières retardent certes les derniers travaux de semis, mais elles améliorent aussi les conditions de début de cycle. Le blé d’hiver US souffre en revanche toujours autant du manque d’eau et les prévisions à quinze jours n’anticipent aucune amélioration.
Les précipitations se font également rares en Argentine en cette période de semis. Au Brésil en revanche, des averses bénéfiques sont arrivées sur les zones productrices de maïs et ont presque entièrement comblé le déficit creusé ces derniers mois.
À l’ouest de l’Australie également, le petit coup de sec de début mai a été compensé par des pluies récentes, tandis qu’à l’Est, les conditions restent optimales.
