- Le piétin
Il ne devrait pas y avoir de surprise au printemps avec cette maladie en région Centre. La modélisation fait ressortir clairement un développement très faible de celle-ci.
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La courbe en bleu, représentant la modélisation de cette année est en dessous de la courbe historiquement faible de 1996. Cette année-là n’avait pas nécessité de traitement spécifique dans la région. Les régions de l’Ouest et du Sud de la France pourraient quand même nécessiter une surveillance particulière avec la modélisation pour confirmer cette tendance (modèle piétin).
- Les rouilles
Les conséquences du froid pour le piétin sont pratiquement les mêmes pour les rouilles. Chaque jour qui passe actuellement fait reculer l’épidémie d’autant. Les indices climatiques pour ces deux maladies, n’ont jamais été aussi faibles depuis 20 ans. Si on prend comme référence historiquement faible l’année 1996, cette année pourrait être encore plus tardive. Concrètement, cela veut dire qu’on a 95% de chance de ne pas voir de pustules avant le stade floraison sur une grande partie de la France cette année.
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- La septoriose
Les faibles températures de l’hiver n’auront pas engendré une quantité de contaminations très élevée et donc la quantité d’inoculum présent au début du printemps va se retrouver en quantité limitée et retarder d’autant le début de l’épidémie. Cette maladie est extrêmement dépendante des pluies des mois d’avril et de mai, et pourrait quand même se révéler agressive si ces deux mois sont plus humides et plus chauds que la normale. A suivre…