Le point sur les contaminations

Le point sur les contaminations
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Sur les graphiques ci-dessous, on peut voir sur le graphique n° 1 les attaques des 12 dernières années en Eure-et-Loir. Elles ont été positionnées sur celui-ci grâce à l’intermédiaire d’un indice climatique qui prends en compte la température moyenne base et l’hygrométrie moyenne base. Les années en rouge correspondent à des fortes attaques (2000, 2006, 2007), les années en orange à des attaques moyennes (2003, 2004, 2005, 1998) et les années en vert à des attaques de faible intensité (1996, 1997, 2001, 2002). Y est matérialisée l’année en cours afin de la situer par rapport aux autres années. Les trois droites correspondent à des niveaux d’attaques sur une échelle allant de 0 à 10 (0 étant le risque minimum et 10 étant le risque maximum): en rouge note de 8 à 10, en orange note 4 à 7 et en vert note de 0 à 3.

Sur le graphique n° 2, on peut voir le cumul des hygrométries depuis le stade début floraison (courbe en bleu). On peut la comparer aux autres années avec les trois droites qui y sont matérialisées. La courbe verte correspond aux années à faible risque (1996, 1997, 2001, 2002), la courbe orange correspond aux années à attaques moyennes (2003, 2004, 2005, 1998) et la rouge à fortes attaques (2000, 2006, 2007).

  • Ville de Chartres (début floraison : 9 avril)

Graphique n° 1

Graphique n° 2

Commentaire pour la ville de Chartres :

Depuis le 9 avril les durées d’humectation sont longues et sont sur des niveaux de durée à risque élevé depuis le stade début floraison. La période entre le 23 et le 28 avril a été légèrement moins favorable mais reste élevée quand même. Au 1er mai, la note d’attaque serait d’une intensité de 4 (risque moyennement faible). On voit bien que la température est le facteur limitant cette année.

  • Ville de Beauvais (début floraison : 15 avril)

Graphique n° 1 :

Graphique n° 2

Commentaire pour la ville de Beauvais :

Comme sur Chartres, les hygrométries ne sont pas limitantes. Les températures légèrement plus élevées limitent le potentiel de développement. Au 1er mai, la note d’attaque serait d’une intensité de 5 sur 10 (niveau moyen).

  • Ville de Rennes (début floraison : 10 avril)

Graphique n° 1

Graphique n° 2

Commentaire pour la ville de Rennes :

Pour les variétés qui ont commencé à fleurir vers le 10 avril, les cumuls d’hygrométrie sont toujours favorables en début de phase de chute de pétales. La pression pourrait être un peu plus élevée dans cette région à cause des températures mais la note maladie au 1er mai s’affiche pour le moment autour de 6 (niveau moyen).

  • Ville de Poitiers (début floraison : 5 avril)

Graphique n° 1

Graphique n° 2

Commentaire pour la ville de Poitiers :

Les températures fraîches ont limité le risque de contaminations mais les cumuls d’hygrométrie restent bien présents, comme à Rennes la pression pourrait être légèrement moins élevée. Au 1er mai, la note d’attaque serait d’une intensité de 4 sur 10 (niveau moyen à faible).

  • Ville de Toulouse (début floraison : 5 avril)

Graphique n° 1

Graphique n° 2

Commentaire pour la ville de Toulouse :

Pour Toulouse, l’hygrométrie n’est pas le facteur limitant pour les contaminations de sclérotinia puisque les cumuls sont très élevés, mais les températures restent sur des niveaux moyens. La note d’attaque serait au 1er mai de 6, comme sur Rennes. Ceux sont donc les deux villes dont le risque climatique est le plus élevé à ce jour.

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