Les estimations se confirment

Les estimations se confirment


Il ne reste plus que quelques parcelles à récolter.
(© Terre-net Média)
« Les records tombent un peu partout dans le Nord et l’Est, lance Laurent Jung, ingénieur régional du Cetiom. A part en Rhône-Alpes, les rendements sont de très hauts niveaux et assez homogènes. On obtient en effet des résultats proches de ceux de 2004 et 2005 qui étaient d’excellentes années. Il reste des parcelles à moissonner dans le Nord-Pas-de-Calais, en Picardie et en Seine-Maritime mais la moyenne devrait tourner autour de 40 q/ha. Un nombre conséquent de parcelles dépassent les 50 q/ha et, parfois même, plus exceptionnellement, les 60 q/ha. Et la teneur en huile semble bonne puisqu’elle devrait être d’environ 44 %. »


Carte réalisée par le Cétiom. (© D.R.)
Le gel hivernal, qui a permis une bonne restructuration des sols, la pluviométrie régulière au printemps et le très bon état sanitaire expliquent ces hauts rendements. « L’Auvergne, l’Alsace et la Bourgogne battent par exemple leur record avec des moyennes respectives de 35 q/ha, 40 q/ha et 38 q/ha », illustre Laurent Jung, qui a tout résumé sur une carte (voir ci-contre).

Bons résultats dans l’Ouest

Dans l’Ouest, les rendements sont, comme prévu, bons à très bons. « La particularité de cette année c’est que la variabilité est faible. Les bons rendements sont bien partagés avec moins d’accidents que d’habitude, constate André Merrien, le responsable régional au Cétiom. Comme le potentiel a souvent été atteint, l’écart entre les hybrides et les lignées s’est réduit puisqu’il est seulement de 2 à 3 q/ha. D’après les premières observations, les siliques sont très longues et il y a un bon indice de récolte. Avec 42 à 43 %, la teneur en huile n’est pas exceptionnelle mais correcte, et celle en glucosinolates s’est plutôt améliorée avec 12 à 13 micromole/gramme. »

Le Centre devrait par exemple décrocher une moyenne d’environ 40 q/ha, l’Ile-de-France de 39 q/ha, la Bretagne de 37-38 q/ha, l’Orne de 38 à 40 q/ha, l’Eure-et-Loire de 42-43 q/ha, et le Poitou-Charentes de 34-35 q/ha alors que ce dernier tourne d’habitude plutôt autour de 29 ou 30q/ha. « Ces bons résultats pourraient entraîner une hausse des surfaces en Basse-Normandie et Pays de la Loire l’an prochain. »

Bilan moyen dans le Sud


Le contexte climatique difficile explique les
moins bons rendements du Sud.
(© Terre-net Média)
C’est le Sud qui affiche les moins bons résultats avec un rendement moyen de 29 q/ha pour le sud-ouest et de 20 q/ha pour le sud-est (hors Aude), soit des baisses de 2 à 3 q/ha par rapport à l’an passé. « Ces résultats sont globalement moyens compte tenu des aléas climatiques qui se sont succédés : sécheresse à l’automne, excès d’eau en hiver et ensoleillement limité à la floraison, détaille le Cétiom. Le bon état sanitaire et l’absence de stress hydrique en fin de cycle ont heureusement permis un bon remplissage des graines (bon Pmg). »

Dans le Sud-Est aussi le climat a tenu un rôle déterminant « avec de la sécheresse à l’automne et avant la floraison et un excès d’eau en hiver. Et l’arrivée parfois très tardive de l’Oïdium sur les colzas non protégés a contribué dans certaines situations à des pertes de rendement importantes qui sont à relier à des Pmg faibles. »

 

Pour en savoir plus lire aussi  Récolte du colza - Les premières estimations région
par région

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