Les Ndvi sur la France se situent en dessous des normales à cette époque de l'année. Le développement de la biomasse est pour le moment en dessous de sa moyenne historique. Au cours des seize derniers jours le Nord-Est de la France n’a pas été scanné correctement. Mon analyse ne portera donc pas sur cette partie du territoire. Les régions, particulièrement touchées par ce phénomène, sont celles situées surtout dans le Nord-Ouest de la France, à gauche d’une ligne allant de Bordeaux à St Quentin.
Plusieurs zones sont particulièrement affectées par le phénomène : le nord de l’Eure-et-Loir, le sud du Maine-et-Loire, les Deux-Sèvres. En revanche, toute la partie Limousin et Midi-Pyrénées ne semble pas concernée et l’état de la biomasse à cette époque apparaît correct.
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Sur les cultures cette tendance ne sera pas neutre. Pour les céréales, la production de talles au cours de l’hiver sera plus faible que la normale. Ceci se ressent nettement sur le terrain en comparaison avec les années passées.
Le graphique ci-dessous montre la corrélation entre le nombre moyen de talles et la mesure du Ndvi des neuf années passées depuis 2001, pour la commune de Digny (Eure-et-Loir).
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A ce jour, on ne peut pas dire que le potentiel s’en trouvera affecté, puisqu’un printemps frais et humide permettrait une bonne montée des talles. Mais avec une sécheresse prolongée en avril et mai cela pourrait limiter le nombre d’épis au m².
Ci-dessous la corrélation entre le rendement moyen en Eure-et-Loir et la mesure du Ndvi au 17 février.
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Pour le colza, les pesées de matière verte sortie hiver sont plus faibles. Ceci est très clair sur le terrain puisque le Nord de l’Eure-et-Loir est particulièrement concerné par des pesées de biomasse très faibles voir même nulles du fait du nombre de parcelles qui seront retournées.
Ci-dessous deux graphiques totalement opposés comparant les Ndvi de cette année (ROUGE) avec ceux des années précédentes.
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