La lutte contre le mildiou commence par la suppression des repousses

La lutte contre le mildiou commence par la suppression des repousses


(© Terre-net Média)
Les repousses de pommes de terre constituent, avec les tas de déchets, l’une des principales sources d’inoculum du mildiou. Pour retarder au maximum les contaminations du champignon, la lutte contre les repousses est indispensable. Il n’existe malheureusement aucune solution efficace à 100 %.

Un ensemble de pratiques

« Il est nécessaire d’associer un ensemble de pratiques culturales pour limiter l’effet des repousses vis-à-vis du mildiou, explique Cyril Hannon, d’Arvalis Institut du Végétal. Le recours au Fazor appliqué sur pommes de terre comme antigerminatif, a un effet intéressant sur les repousses dans les cultures suivantes, avec une efficacité de 40 à 80 % selon les variétés ». Il souligne également la nécessité de récolter le maximum de tubercules lors de l’arrachage. Arvalis conseille aussi de privilégier les techniques culturales sans labour pour la culture suivante ; les tubercules plus nombreux en surface, sont ainsi plus sensibles au gel.

Dans la culture qui suit, si des solutions herbicides existent contre les repousses de pommes de terre dans les céréales et le maïs, elles doivent être éliminées à la main dans les betteraves.


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