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Contre oïdium, si la maladie monte sur les trois dernières feuilles vertes, François Dumoulin conseille d’appliquer les seuils de traitement habituels. En effet, la maladie n’est pas nuisible quand elle se cantonne aux gaines des feuilles sénescentes. Le risque rouille jaune, faible actuellement, pourrait se renforcer un peu avec le retour d’une météo humide et couverte. « Les produits utilisés au stade fin gonflement – épaison montrent généralement une très bonne efficacité (triazoles pour l’effet choc, strobilurines pour la persistance). »
Septoriose : sorties de tâches limitées
Les sorties de tâches de septoriose se révèlent finalement assez limitées. « Il est encore un peu tôt pour conclure à l’inutilité des protections conseillées à 2 nœuds, toutefois la rentabilité de ces fongicides semble pour l’instant compromise. » Par contre, le conseiller prévient qu’il ne faut pas manquer les relais prévus à fin gonflement début épiaison (début floraison pour les antifusariose sur blé de maïs en non labour).
Quant aux blés en protection intégrée, la situation septoriose est stable et les parcelles sont exceptionnellement saines. « Arrivé au stade fin gonflement à début épiaison (25 %), si aucun seuil de traitement n’est atteint, appliquer un fongicide à dose modulée permettant de tenir jusqu’au stade laiteux-pâteux. »
Retrouvez le bulletin « En arpentant champs et prairies » complet sur le site de la chambre d’agriculture de l’Oise.
