L’Inra souhaite améliorer les variétés pour faire face aux enjeux environnementaux

L’Inra souhaite améliorer les variétés pour faire face aux enjeux environnementaux

 Ces projets vont permettre de sélectionner de nouvelles
variétés de blé et de maïs moins exigeantes en eau et en
engrais avec des redements soutenus. (©Terre-net Média)

Breedwheat pour le blé et Amaizing pour le maïs, ces deux projets à long terme portent sur l’amélioration génétique des cultures pour faire face aux menaces environnementales.

Lauréats en février de l’appel à projet « Biotechnologie et Bioressources » lancé par le gouvernement et coordonnés par des chercheurs de l’Inra, ces projets visent à améliorer la génétique de ces deux plantes majeures dans l’alimentation humaine et animale pour minimiser leur empreinte écologique en termes de consommation d’eau et d’engrais notamment.

« Les variétés issues de ces projets permettront à la France, et à ses agriculteurs, d’améliorer leur compétitivité » explique l’Inra dans un communiqué. Le coût total investi pout ces deux projets devrait s’élever à près de 70 millions d’euros, en partie subventionnés par le programme français « Investissement d’avenir ».

Breedwheat -  recherche au cœur du génome du blé

Le projet Breedwheat, cordonné par Catherine Feuillet de l’Inra de Clermont-Ferrand, utilisera les outils moléculaires issus de la séquence du génome du blé dans le but de sélectionner des variétés adaptées aux conditions de culture difficiles (chaleur, stress hydrique, fertilisation déficitaire,…). Breedwheat regroupe 26 partenaires, dont onze entreprises privées en France et en Europe. Le budget total du projet s’élève à 39 millions d’euros pour une durée de neuf ans.

Amaizing -  pour des maïs plus économes en intrants et en eau

Le projet Amaizing, dirigé par Alain Charcosset de l’Inra du Moulon, réunit les principaux acteurs de l’industrie du maïs en France. Les travaux se baseront notamment sur les précédentes recherches en écophysiologie du maïs en conditions de stress abiotiques. Amaizing regroupe 24 partenaires, dont sept entreprises semencières et deux entreprises de biotechnologie. Le budget total de ce projet s’élève à 30 millions d’euros pour huit ans de recherche.

Un projet national à dimensions internationales

Valérie Pécresse, la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, René Ricol, le commissaire général à l’investissement, et Bruno Le Maire, ministre de l’Agriculture, ont dévoilé les cinq lauréats de l'appel à projets « Biotechnologies et bioressources » lors du salon de l’agriculture 2011. Chacun des projets bénéficiera, de la part du gouvernement, d’une enveloppe de neuf millions d’euros.

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