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Infos phyto :
Retour probable du fipronil en France d’ici deux ans
Fin mai, la Cour de Cassation a confirmé le non-lieu en faveur de Basf Agro et de l’insecticide Régent TS. C’est le résultat de huit ans d’investigations au cours desquelles la justice s’est penchée sur l’ensemble des expertises françaises et européennes. « Aucune preuve scientifique démontrant une quelconque nuisibilité pour la santé de l’homme ou celle des animaux, dans le cadre d’un usage correct de la molécule, n’avait été apportée », selon la Cour d’Appel de Toulouse. Le fipronil (principe actif du Régent TS) a été inscrit en 2007 par les experts européens sur la liste positive (Annexe 1 de la directive 91/414) des substances actives autorisées à entrer dans la composition des produits phytosanitaires utilisés dans l’Union européenne.
Jean-Marc Petat, directeur agriculture durable et communication de Basf Agro, témoigne des interrogations sur l’avenir du fipronil en France après la réhabilitation du Régent TS. « Nous avons redéposé le dossier d’homologation et réfléchissons aux conditions de retour de la matière active sur le marché français, sachant qu’il ne se fera pas avant au moins deux ans. » En effet, le marché a évolué avec le développement de spécialités luttant à la fois contre les taupins et les insectes aériens. « Il n’existe plus de marché pour un produit spécifique taupins en céréales. » Le marché a également disparu sur tournesol. « Nous étudions la possibilité de sortir un produit spécifique taupins en maïs, en pomme de terre, en cultures légumières. »
De Sangosse prévoit de doubler son chiffre d’affaires à l’international
De Sangosse décline son projet d’entreprise à horizon 2016. « L’objectif est d’élargir le portefeuille produits grâce à l’innovation et de doubler le chiffre d’affaires à l’international d’ici cinq ans. » Afin d’assurer son développement, l’entreprise va investir dans les trois prochaines années 30 millions d’euros pour le développement de solutions innovantes. Le financement de ce projet s’articule autour d’un groupe d’investisseurs, constitué d’Unigrains, Sofiprotéol, Multicroissance (groupe Banque populaire occitane) et Bnp Paribas développement, qui entre au capital de l’entreprise à hauteur de 8 %. De Sangosse, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 240 M€ en 2011, souhaite affirmer ainsi son statut de société internationale en agrofournitures à capitaux 100 % français.
Feu vert de Bruxelles pour Xémium, Sdhi de Basf
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