Les carabes, prédateurs des principaux ravageurs des cultures

Les carabes, prédateurs des principaux ravageurs des cultures

Les carabes permettent de réguler la population des ravageurs dans les grandes cultures.
Les carabes s'attaquent aux mollusques, ainsi qu’aux larves et adultes de petits insectes, ou encore aux pucerons.
(© Terre-net Média)

Deux types d'espèces de carabes peuvent être distingués selon le régime alimentaire des adultes : les espèces zoophages qui représentent 80 % des espèces, et les espèces phytophages (par exemple le genre Amara spp.) ou granivores (par exemple le Zabre des céréales). Contrairement aux adultes, 100 % des larves de carabes sont carnivores. La prédation exercée par les larves est considérée comme globalement plus efficace que celle des adultes qui sont des prédateurs généralistes, dits « opportunistes » et peuvent être très polyphages.

Les adultes recherchent activement leur proie à la surface du sol et sont capables de les repérer selon trois méthodes : par détection visuelle, olfactive (le carabe adulte possède des récepteurs sensoriels sur les antennes qui lui permettent d’analyser les odeurs), ou par contact avec les palpes (maxillaires ou labiaux).

Des régulateurs des populations de ravageurs

Bien que quelques espèces soient phytophages, la prédation des carabes contribue à une large part de l’action auxiliaire de régulation des populations de ravageurs. Ils s’attaquent notamment aux mollusques (œufs ou adultes) : limaces, escargots (par exemple Carabus auratus consomme préférentiellement des mollusques), ainsi qu’aux larves et adultes de petits insectes, tels que les taupins, les cicadelles, les chenilles ou encore les pucerons, ravageurs majeurs en grandes cultures. Chez les larves, la digestion est dite « extra-orale ». Ce mode d’alimentation, propre à de nombreuses espèces, est basé sur l’injection d’enzymes permettant la digestion de la proie de l’intérieur. En revanche, les espèces de petite taille peuvent ingérer des morceaux directement.

Un des points-clés définissant le potentiel auxiliaire des carabidés est la superposition de leur période d'activité avec les pics de présence de ravageurs.

Les enjeux soulevés sont de définir quelles caractéristiques des communautés optimisent le contrôle biologique des ravageurs (espèces clés, diversité, abondance spécifique) et quels éléments du paysage favorisent l’efficacité de ce contrôle, ainsi que de préciser les niveaux de pression en ravageurs pour lesquels les communautés de carabidés ont l’action la plus efficace.

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