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La production céréalière mondiale est annoncée en hausse en 2023/24

En raison d'une baisse annoncée des surfaces et des rendements, la production mondiale de blé atteindrait 787 Mt en 2023/24, contre 801 Mt en 2022/23 (<a href="https://pixabay.com/fr/users/klaber-51/" target="_blank">©klaber</a>, AdobeStock)
En raison d'une baisse annoncée des surfaces et des rendements, la production mondiale de blé atteindrait 787 Mt en 2023/24, contre 801 Mt en 2022/23 (©klaber, AdobeStock)

Dans son rapport du mois de mars, le Conseil international des céréales (CIC) livre ses projections complètes pour la campagne de commercialisation 2023/24, lesquelles prévoient une offre mondiale dopée par une production en hausse : 2 283 Mt, contre 2 250 Mt en 2022/23 et 2 291 en 2021/22.

Cette augmentation s’explique surtout par une hausse attendue de la production de maïs, à 1 202 Mt (1 150 Mt estimés en 2022/23 et 1 220 Mt en 2021/22).

La production mondiale de blé atteindrait de son côté 787 Mt en 2023/24, contre 801 Mt en 2022/23 et 781 Mt en 2021/22. Ce recul s’inscrit dans le contexte d’une baisse des surfaces et des rendements, notamment chez les principaux exportateurs.

Le CIC prévoit aussi une hausse de la consommation mondiale de céréales, à 2 288 Mt (2 261 Mt en 2022/23 et 2 297 Mt en 2021/22), sous l’effet d’une hausse aussi bien en blé qu’en maïs par rapport à la campagne en cours. Cette demande relativement plus forte que l’offre se traduirait par une contraction des stocks céréaliers finaux, à 580 Mt (586 Mt en 2022/23 et 579 Mt en 2021/22).

Principalement lié à une accélération des livraisons de maïs et de sorgho à l’Asie, le total des échanges devrait de son côté augmenter légèrement après deux replis consécutifs : 411 Mt en 2023/24, contre 407 Mt en 2022/23 et 424 Mt en 2021/22.

Notons toutefois que le commerce mondial de blé est attendu en baisse, à 195 Mt, contre 199 Mt en 2022/23 et 197 Mt en 2021/22. Le CIC l’explique sur Twitter par « des approvisionnements exportables plus restreints chez les principaux exportateurs, associés à une concurrence potentiellement plus forte des alternatives alimentaires (…), avec des importations nettement plus faibles prévues par l'Europe, l'Asie du Pacifique et les anciennes républiques soviétiques.

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