Dans son rapport du 29 juin, le Conseil international des céréales a abaissé de 2 Mt sa prévision de la production totale de céréales disponibles pour la campagne de commercialisation 2023/24 par rapport au mois de mai, à 2 292 Mt.
Cette modification « reflète le récent temps excessivement sec, y compris dans certaines régions des États-Unis » et traduit une baisse de 6 Mt pour le maïs et une hausse de 3 Mt pour le blé.
« Malgré les récentes conditions météorologiques difficiles chez certains producteurs clé, la production céréalière cumulée ne devrait être que légèrement inférieure au record » de 2021/22 (2 295 Mt), note le CIC, et dépasserait de 68 Mt la moyenne quinquennale.
La demande sur 2023/24 est de son côté revue en hausse de 4 Mt d’un mois sur l’autre, à un pic de 2 306 Mt (+ 71 Mt par rapport à la moyenne sur 5 ans) « surtout stimulée par une reprise anticipée de l'alimentation ».
Les échanges restent estimés à 408 Mt, un peu au-dessus de la moyenne quinquennale (405,7 Mt) mais en recul pour la troisième année consécutive.
De fait, le commerce mondial de l'orge en 2023/24 devrait se contracter (…) car le resserrement des disponibilités exportables entraînera probablement une réduction des achats de l'UE, de la Chine et de l'Arabie saoudite, précise le CIC sur Twitter.
En maïs, la demande plus forte de l'Asie et de l'Afrique devrait être « compensée par la baisse des achats de l'UE ». Et le commerce de blé devrait être inférieur au pic de 2021/22, avec des importations en baisse « en Europe, dans les anciennes républiques soviétiques et dans certains pays d’Asie ».
Largely reflecting forecasts for smaller arrivals to Europe, the CIS and parts of Asia, global #wheat
trade (Jul/Jun) is projected to be below the prior year's peak. pic.twitter.com/HnXaYVH5N3