En septembre, les pommes se sont négociées 15 % moins cher que la moyenne des cinq dernières années, précise le service statistiques du ministère de l'Agriculture. En cause : la météo et « l'attrait encore soutenu des fruits d'été », une récolte européenne supérieure de 9 % à l'an dernier et l'embargo russe sur les produits alimentaires qui crée un engorgement des marchés.
D'autant que « la Pologne, principal fournisseur européen du marché russe, devrait voir sa production augmenter de 12 % sur un an et de 36 % par rapport à sa moyenne quinquennale », selon Agreste.
Pourtant en France, la récolte s'annonce au 1er octobre en léger repli de 3 % à 1,69 million de tonnes par rapport à 2013.
L'an dernier, la production française de pomme avait retrouvé ses niveaux habituels après une récolte 2012 catastrophique (en baisse d'un tiers) en raison du gel notamment.