Dans un communiqué, les entrepreneurs de travaux agricoles se disent « fragilisés par le manque de trésorerie de leurs clients » notamment dans le secteur de l'élevage. « Il y a un ras le bol général chez les exploitants agricoles et les entrepreneurs de travaux agricoles de ne pas pouvoir dégager des marges suffisantes pour continuer leur activité de production » déclare Gérard Napias, président de la Fnedt.
Pour cette organisation professionnelle, « l’application du relèvement des prix à la production suite aux négociations entre les pouvoirs publics, l’industrie et la grande distribution reste totalement prioritaire pour sortir de la guerre des prix. »
« Le plan d’urgence annoncé par le ministre de l’Agriculture aura un effet positif mais il ne peut rester sans lendemain. Sa limitation dans le temps est certaine » poursuit-elle.
« Les éleveurs français paient cash les surcoûts de la législation et la réglementation française sur les activités de production » estime Gérard Napias, qui ajoute que « l’agriculture doit pouvoir se moderniser, se restructurer sans être stigmatisée et sans nous obliger à laver plus blanc que blanc pour retrouver la compétitivité et redonner confiance aux jeunes ».