« L’Europe compte 150 000 entreprises de travaux agricoles, ruraux et forestiers, dont près de 15 % se trouvent en France ! Partenaires essentiels des agriculteurs et de la forêt, acteurs incontournables des transitions écologiques et énergétiques, les ETARF jouent un rôle crucial dans la compétitivité et la souveraineté agricole et forestière », déclare Philippe Largeau, président de la FNEDT, à l’occasion de la diffusion du manifeste du syndicat pour les élections européennes.
À travers 11 propositions, ce manifeste met en lumière les priorités des entreprises de travaux agricoles, ruraux et forestiers.
La première proposition porte sur l'adaptation des critères de la Pac aux défis territoriaux face au changement climatique. Dans ce contexte, il est urgent de revoir les calendriers de travaux régis par la BCAE8 afin de prendre en compte les disparités des territoires, et faire bénéficier tous les acteurs de la filière agricole des mêmes conditions de travail.
La deuxième proposition vise à simplifier le cadre juridique des activités des ETARF : lutter contre les surtranspositions des normes européennes qui créent des écarts de réglementation et de compétitivité, ainsi que des charges administratives supplémentaires, et de stopper l'inflation des normes environnementales.
La FNEDT souhaite également des financements pour favoriser les investissements verts, la promotion de la résilience des systèmes et de l’économie circulaire grâce à l'utilisation optimisée d’engrais biosourcés ou RENURE, ainsi que le développement de l'autonomie locale par des unités de méthanisation adaptées aux ressources disponibles.
Parmi les autres propositions figurent celles visant à faciliter la transmission-reprise d'entreprise, mais aussi l’encadrement de l’usage des produits phytopharmaceutiques, la lutte contre la fraude au travail détaché ou encore le renforcement de la sécurité des équipements et des données.