Le gouvernement lance le label bas-carbone

Selon les deux ministères, le label bas-carbone est le premier cadre de certification climatique adopté par la France. Il vise à favoriser l’émergence d’actions locales de lutte contre l’effet de serre et de séquestration de CO2. Il s’adresse ainsi à tous les acteurs souhaitant s’investir dans ces projets, en proposant une certification de ces réductions afin d’attirer de nouveaux financeurs. Le label s’adresse également aux collectivités, entreprises ou citoyens qui veulent soutenir des projets positifs pour le climat dont la qualité est garantie, par exemple pour compenser leurs émissions résiduelles.

« Avec le label bas-carbone, nous mettons en œuvre notre stratégie pour le climat dans le but d’atteindre notre objectif de zéro émission nette d’ici 2050. Cet outil, c’est des actions concrètes au service de la lutte contre l’effet de serre, et un moyen pour les acteurs publics et privés de s’engager pour le climat en soutenant des initiatives aux effets mesurables », a salué François de Rugy, ministre de la transition écologique et solidaire.

« Le label crée donc un cadre simple, peu coûteux et rigoureux afin de garantir la qualité environnementale réelle des projets. Il permettra d’accompagner localement la transition écologique, en offrant des perspectives de rémunération aux acteurs engagés. »

« Un label pour soutenir des pratiques agricoles vertueuses »

« Ce label soutiendra le déploiement, en France, de pratiques agricoles et forestières vertueuses pour le climat, permettant de diminuer les émissions de gaz à effet de serre et d'augmenter les absorptions des « puits de carbone” indispensables à l'atteinte de la neutralité carbone en 2050 », a déclaré Didier Guillaume, ministre de l’agriculture et de l’alimentation.

Le label a été construit par de nombreux acteurs qui ont développé pendant plusieurs années des méthodes de comptabilisation des réductions d’émission dans les secteurs agricoles et forestiers. Et, avant même sa création, des projets de terrain pilotes ont permis de tester le label bas carbone. Notamment, l’association syndicale libre de gestion des forêts de la Terre de Peyre, en Lozère, s’est lancée en 2015, avec le soutien du groupe La Poste, dans un projet de boisement et reboisement de 36 hectares de pinèdes. Cette pineraie, fortement dégradée par une tempête et la neige, a été reboisée en utilisant des essences variées. En plus des bénéfices pour la biodiversité et l’économie locale du bois, plusieurs milliers de tonnes de CO2 vont être séquestrés par cette forêt au cours des prochaines décennies.

« Je suis heureuse que ces derniers mois de travail qui ont mobilisé de nombreux partenaires  aboutissent à la création d’un véritable outil de certification et de mise en relation entre tous ceux qui ont le budget et les idées pour faire plus contre le réchauffement climatique », a conclu Brune Poirson, secrétaire d’État auprès du ministre de la transition écologique et solidaire.

« A l’occasion du lancement du dispositif, François de Rugy s’est par ailleurs engagé à ce que les émissions de CO2 liées à ses déplacements, et à ceux d’Elisabeth Borne, Emmanuelle Wargon et Brune Poirson, soient désormais compensées, notamment à travers le soutien à des projets détenteurs du label bas carbone. »

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