« Après une semaine de progression, les cours des céréales se stabilisent », a commenté Dax Wedemeyer de US Commmodities. « Même s'il fait toujours froid dans les zones où pousse le blé d'hiver, les températures devraient commencer à remonter la semaine prochaine à en croire les prévisions à 6 à 10 jours », a-t-il justifié.
Par ailleurs, « le gel limite fortement les ventes au comptant puisqu'il est compliqué de transporter les produits », a-t-il ajouté. Les cours du maïs de leur côté s'inscrivent surtout dans le sillage de ceux du blé. Ce marché « reste dans une fourchette d'échanges tellement limitée que certains de nos clients font valoir qu'il est presque plus intéressant de regarder les mouches voler », a remarqué Paul Georgy de la maison de courtage Allendale.
Pourtant, a-t-il souligné dans une note, « il pourrait être important de se positionner avant la diffusion le 12 janvier » du prochain rapport mensuel de l'USDA sur l'offre et la demande de produits agricoles dans le monde (Wasde). Dans son premier rapport de l'année, le ministère de l'Agriculture apporte en général des modifications substantielles à ses prévisions.
Les cours du soja réagissent pour leur part surtout aux évolutions de la météo en Amérique du Sud, avec en particulier des interrogations persistantes sur l'effet du manque d'humidité actuel dans certaines zones de l'Argentine.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mars, le contrat le plus actif, a terminé mercredi à 3,5100 dollars, contre 3,5300 dollars mercredi. Le boisseau de blé pour mars, là encore le contrat le plus échangé, a fini à 4,3400 dollars, contre 4,3600 dollars la veille. Le boisseau de soja pour mars, contrat le plus actif, a terminé à 9,6775 dollars, contre 9,6875 dollars à la précédente clôture.
