A partir du 1er janvier 2017, l’étiquetage du lait et de la viande devient obligatoire dans certains produits transformés contenant au moins 50 % de lait ou 8 % de viande. Jeunes agriculteurs espère que ces seuils « n’encouragent pas les industriels à modifier leurs recettes ». Mais le syndicat salue l’expérimentation de ce nouvel étiquetage qui durera deux ans. « Jeunes Agriculteurs se félicite de ce premier pas en France et souhaite que cette obligation expérimentale fasse ses preuves auprès des consommateurs, et qu’à terme, l’étiquetage de l’origine des produits devienne obligatoire », écrit le syndicat dans un communiqué.
Comme le fait remarquer le syndicat, tous les produits transformés ne seront pas concernés. Par exemple, « des produits comme les croissants pur beurre et les crèmes dessert, qui, selon le code des douanes, ne sont pas considérés comme des produits laitiers », seront exemptés.
Selon le syndicat, l’association européenne de l’industrie laitière, présidée par Michel Nalet, porte-parole du géant Lactalis, a récemment déposé une plainte, « heureusement rejetée à ce stade, auprès de la médiatrice européenne, contre la décision de la Commission européenne approuvant le dispositif expérimental français ». L’EDA s’est toujours prononcée contre un étiquetage obligatoire de l’origine, malgré les attentes des producteurs et des consommateurs.