Porté notamment par l’agricultrice et députée européenne (PPE) Céline Imart, le rapport qui vise à renforcer la place des agriculteurs dans la chaîne d’approvisionnement alimentaire a été adopté en plénière le 8 octobre.
Le texte simplifie certaines règles administratives au bénéfice des agriculteurs, relève le plafond maximum de soutien aux petits producteurs, prévoit des financements de crise et renforce la transparence sur l’origine des produits. Il permet également de favoriser la structuration des agriculteurs et des organisations de producteurs.
Pour la FNSEA et Jeunes agriculteurs, il s’agit d’une « victoire syndicale décisive », notamment parce que le rapport « confirme les principes fondateurs des lois Égalim, en reconnaissant la contractualisation comme un outil clé pour assurer une rémunération équitable, fondée sur les coûts de production ».
Une avancée pour les producteurs de pommes de terre
Il ouvre également « de nouvelles perspectives de structuration pour certaines filières, notamment celle de la pomme de terre », expliquent les syndicats.
L’UNPT a ainsi salué l’adoption du texte comme « une étape cruciale pour renforcer la position des producteurs » de pommes de terre. Ces derniers pourront désormais adhérer à plusieurs organisations de producteurs (OP) et non plus une seule comme imposé jusqu’alors par la réglementation européenne.
🇪🇺 Réforme de l’Organisation Commune des Marchés : Le #ParlementEuropéen franchit une étape cruciale pour renforcer la position des producteurs de pommes de terre🥔
— UNPT 🥔 (@UNPT_FRANCE) October 8, 2025
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« En intégrant la possibilité de multi-appartenance à plusieurs OP non concurrentes pour un même produit, dans un cadre juridiquement sécurisé, le Parlement européen reconnaît enfin les spécificités de la pomme de terre et d’autres cultures concernées, et offre aux producteurs de nouveaux leviers pour renforcer leur structuration collective par débouché », explique l’UNPT, qui appelle les organisations à se saisir « dès à présent » de cette nouvelle réglementation.
Des discussions avec les États membres vont maintenant avoir lieu en vue d’une adoption finale du texte lors d’une prochaine session plénière du Parlement.