Aucun slogan, aucune inscription n'ont été relevés sur place et tout avait été remis en état peu avant 10 h, a-t-on précisé de même source. La situation d'une bonne partie des producteurs de porcs est « catastrophique » actuellement, rappelle-t-on de source syndicale, avec des cours beaucoup trop bas pour permettre de couvrir les coûts de production.
Selon les centres d'expertise comptable qui gèrent la comptabilité de ces exploitations, « entre 15 et 20 % (de ces dernières) vont déposer le bilan dans les semaines à venir. Et de plus, 20 % restent dans une situation de grande fragilité et ne passeront pas l'été » si les cours ne remontent pas ou si une solution alternative n'est pas trouvée, a-t-on ajouté de source syndicale.
Lors de la dernière cotation, jeudi, au Marché du porc breton (MPB) à Plérin, dont le prix sert de référence au plan national, le cours du porc s'est établi à 1,067 le kilo, contre 1,30 euro début octobre.