Commandes de matériels agricoles en baisse, « normal vu les prix exorbitants ! »

Quelle réaction vous inspire la diminution des commandes d'agroéquipement en 2023 ? Exprimez-vous en commentaires ! (©Pixabay, dendoktoor / Montage Terre-net Média)
Quelle réaction vous inspire la diminution des commandes d'agroéquipement en 2023 ? Exprimez-vous en commentaires ! (©Pixabay, dendoktoor / Montage Terre-net Média)

« À 1 000 € du cheval (ch) » 

« Pas étonnant vu le prix du matériel agricole !! », lance Franz.

Philippe partage son avis et trouve « normale » la diminution des commandes de machines et équipements agricoles en 2023, vu les tarifs pratiqués.

« Une bonne chose », selon Marc. « Tant mieux », ajoute Jack évoquant toujours les prix. Et cette baisse  « n’est pas finie », pense Nicolas. 

Il faut dire qu'à « 1 000 € du cheval (de puissance ou ch, NDLR)... », ironise un autre Philippe.

« Bientôt l’amortissement à 120 % sur de tels tarifs et pas de service derrière », déplore Julien.

« Espérons que ça va calmer les constructeurs »

C'est pourquoi Édouard espère que cela va « calmer » les constructeurs d'engins agricoles « sur les prix ».

La réaction de surprise de la filière agroéquipement étonne bien plus les agris que le fléchissement des commandes. Comme Arnaud qui poursuit, fataliste, à propos d'un éventuel impact sur les tarifs des machines si, en plus, celui des matières premières utilisées pour leur fabrication venait à diminuer  : « Les hausses de prix des matériaux sont répercutées mais pas les baisses (...) !! »

Même réaction de Jérôme, pour qui, les fabricants de matériel agricole ne devraient pas être surpris avec « le prix des céréales qui a dégringolé de 30 % ». « Si vous voulez vendre, réalignez le prix de la ferraille sur celui du blé », exhorte-t-il.

« Sur les tarifs : effet ciseau, ou coup de rabot voire de chalumeau découpeur »

Patrice, pour "plaisanter" : « Tu vas voir, avec le blé à 150 €/t, on va réatteler les bœufs... »

Charles enchaîne sur le même ton : « Ça s'appelle l'effet ciseau et justement faudrait que les constructeurs en mettent un petit coup sur les prix ». Suivi par Pierre-Jean : « Un gros coup de rabot plutôt ! ». Et David : « Ou de chalumeau découpeur pour enlever 40 % d'un coup !! »

Olivier le « dit depuis longtemps » : « Il faudrait que les agriculteurs soient solidaires et ne signent aucun bon de commande pendant un an. » « On nous prend pour des pigeons : le matos toujours plus cher et la qualité en chute libre !! », ajoute-t-il.

« Nos revenus ne permettent plus d'investir »

Lysiane fait le parallèle entre les tarifs exorbitants et les revenus agricoles, qui « ne permettent plus d'investir ».

Et cela ne va pas s'arranger en 2023 selon moi-même, avec les cours des produits agricoles qui chutent. « Les constructeurs et concessionnaires s'en tamponnent de notre revenu tant qu'ils gagnent de l'argent (...) », juge-t-il.

Mike souhaite que l'érosion des revenus des agriculteurs se « ressente chez ceux qui se sont engraissés sur le dos de leurs clients ».

« Oui exactement, acquiesce Nicolas, qui aimerait que « les actionnaires des grands groupes » soient impactés car « ils ne se gênent pas pour annoncer des bénéfices record ».

Pour toutes les raisons citées, Benjamin « n'achète plus de matériels agricoles » neufs. Et cela ne le gêne pas, vu leur fiabilité, appuie-t-il. Les conséquences sur les occasions l'embêtent davantage.

« Au moins, nous seront livrés »

« On parle de commande ou de livraison ?!, demande Benjamin faussement surpris, faisant référence aux délais et retards de livraisons des machines agricoles. « Avec des livraisons à un an et des retards de plusieurs mois, ces chiffres ne veulent plus rien dire... », considère-t-il.

« Si les commandes baissent, les fabricants/concessionnaires vont peut-être réussir à te livrer ! », charrie Régis.

« L’article le dit clairement : le bon début d'année 2023 en facturation est liée aux délais à rallonge sur les commandes 2022 mais les prises de commandes déclinent, explique Christian. On s’y attendait : l'an dernier, les prix des productions, élevés, ont dopé les commandes. Maintenant, le coup de chaud est terminé, va falloir que les fabricants retombent les pieds sur terre. »

« Que cela les fasse redescendre sur terre un peu », répète Florian.

Ou alors « ils vont laisser la France de côté, craint Mickaël. Notre pays ne représente rien à côté du marché mondial, surtout avec toutes nos normes ! (...) » 

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