Macron va s'entretenir avec Ursula von der Leyen jeudi à Bruxelles

L'échange aura lieu en marge d'un Sommet européen extraordinaire consacré au budget de l'UE et à l'aide à apporter à l'Ukraine sur lesquels les 27 n'avaient pas réussi à trouver un accord en décembre en raison du veto de la Hongrie.

Il portera sur l'accord commercial entre l'UE et le Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay et Paraguay), rejeté par une grande partie des agriculteurs, les obligations de jachères et l'arrivée de produits ukrainiens dans l'Union.

« Le président s'est exprimé à plusieurs reprises pour manifester son opposition très claire à la conclusion de l'accord (Mercosur dans les conditions actuelles, ndlr) auprès de la présidente de la Commission européenne », a souligné l'Elysée.

Et, selon la présidence française, les négociations avec le Mercosur sont d'ores et déjà interrompues du fait de l'opposition de la France.

Des échanges se poursuivent « à un niveau technique », a déclaré de son côté Olof Gill, porte-parole de l'exécutif européen, reconnaissant que « d'importantes questions demeurent en suspens » et pointant la nécessité de « respecter les sensibilités du secteur agricole ».

Le commissaire européen au Commerce, Valdis Dombrovskis, avait espéré récemment pouvoir conclure les négociations cette année, au grand dam du monde agricole. Le chancelier allemand Olaf Scholz et le président argentin Javier Milei ont aussi plaidé début janvier pour une conclusion rapide des négociations.

Mais la France exige du Mercosur le respect des accords de Paris sur le climat et de leurs engagements en matière de déforestation afin que les agriculteurs européens ne soient pas victimes d'une « concurrence déloyale ».

« La Commission européenne peut et doit bouger » sur la jachère et sur la suspension des droits de douane dont l'Ukraine bénéficie sur certains produits agricoles depuis 2022, a également insisté l'Elysée.

L'obligation de consacrer 4 % des terres arables à de la jachère ou à des infrastructures agroécologiques (haies, fossés, mares) est conspuée par le monde agricole.

Sur l'Ukraine, le premier syndicat agricole français FNSEA demande qu'on aide Kiev à exporter vers les pays tiers et que ses tonnes de céréales, sucre ou poulets ne viennent pas faire une « concurrence déloyale » aux produits français.

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