44 % de blé et 58 % d’orge exportés en plus depuis juillet

44 % de blé et 58 % d’orge exportés en plus depuis juillet

Port céréalierSur l’ensemble de la campagne, la France pourrait exporter 18,35 Mt de blé dont 11,2 Mt hors de l’Union européenne. (©Terre-net Média)A défaut de faire le bonheur des producteurs, le niveau du prix des céréales françaises fait celui des exportateurs depuis le début de la campagne. Lors du dernier conseil spécialisé "Céréales", FranceAgriMer constate que « pour répondre à la demande mondiale, près de 2,5 millions de tonnes (Mt) de blé tendre étaient déjà sorties des ports français entre juillet et le 1er octobre dernier contre 1,7 Mt l’an passé à pareille époque ». La progression sur un an est de 58 %.

L’orge s’inscrit aussi dans cette dynamique. Les ventes à destination des pays tiers sont estimées à 1 Mt, en hausse de 58 %. 

Sans un soutien des marchés pour maintenir les prix mondiaux, consécutivement à une raréfaction de l’offre ou à une croissance de la demande mondiale, la parité euro/dollar pourrait rendre les céréales françaises moins compétitives dans les prochaines semaines. Depuis le début de la campagne, l’euro s’est apprécié de 4,3 % environ. Ce 9 octobre, il vaut 1,35 dollar !     

Sur l’ensemble de la campagne, la France pourrait exporter 18,35 Mt de blé dont 11,2 Mt hors de l’Union européenne. Pour l’orge, les ventes porteraient sur 3,24 Mt pour une collecte de 8,65 Mt. Vers les pays tiers, les ventes sont d’ores et déjà estimées à 1,9 Mt.

Même si le maïs n’est pas encore récolté dans sa totalité, les exportateurs comptent sur des ventes estimées à 5,9 Mt, réalisées à 90 % sur le marché européen. Comme le maïs est plus compétitif que le blé, les grains pourraient par ailleurs davantage entrer dans la composition de l’alimentation animale.

Une forte baisse des exportations de blé dur

Un nouvel acteur, et pas le moindre, est chaque année un peu plus présent sur les marchés : la Chine. Avec 7,2 Mt, l’Empire du milieu est dorénavant le deuxième importateur mondial de blé et avec 7 Mt, un des principaux acheteurs de maïs.

Pour le blé dur, la situation commerciale se présente différemment. La production française en recul de près de 770.000 tonnes par rapport à 2012, satisfera la demande de l’industrie semoulière mais les ventes aussi bien vers les pays de l’Union que vers les pays tiers pâtiront de la faiblesse de la production de l’année. Elles seront globalement en recul de 30 % à 1,21 Mt, sous forme de grains ou de produits dérivés.

L’examen des premières statiques disponibles sur les intentions d’emblavement augure une nouvelle baisse des surfaces en blé dur en 2014. Durant l’automne 2012, près de 100.000 hectares en moins avaient déjà été ensemencés (338.000 ha pour 2012/2013 contre 436.000 ha sur 2011/2012).

Pour surveiller les évolutions des cours des matières premières agricoles, connectez-vous sur :

Observatoire des marchés de Terre-net.fr

Lire aussi, les cours du blé proches du seuil de 200 €

Inscription à notre newsletter

NEWSLETTERS

Newsletters

Soyez informé de toute l'actualité de votre secteur en vous inscrivant gratuitement à nos newsletters

MATÉRIELS D'OCCASIONS

Terre-net Occasions

Plusieurs milliers d'annonces de matériels agricoles d'occasion

OFFRES D'EMPLOIS

Jobagri

Trouvez un emploi, recrutez, formez vous : retrouvez toutes les offres de la filière agricole

Réagir à cet article