La Grande-Bretagne et l’Allemagne ont essayé de convaincre les autres pays du G7 (les États-Unis, le Japon, la France, l’Italie et le Canada) de mettre en place des dérogations temporaires sur les biocarburants.
En provoquant une réduction de l’offre alimentaire mondiale et une flambée des prix, la guerre en Ukraine a de fait déclenché des débats sur l’arbitrage entre alimentation et biocarburants.
Certains décideurs et organisations prônent un assouplissement des obligations de mélange de biocarburants dans l’essence et le diesel, de façon à réserver les céréales et les oléagineux à la consommation alimentaire.
Mais la demande des deux pays a peu de chance d’aboutir, indiquent plusieurs sources allemandes et britanniques, en raison des résistances du Canada et des États-Unis.
Les USA sont de fait le plus grand producteur mondial, et la flambée des prix de l’énergie ont provoqué une hausse de la demande en biocarburants.