Nos estimations ont été calculées à partir des chiffres officiels d’immatriculations de tracteurs édités par l’Axema (syndicat de l’union des industriels des agro-équipements) le 14 janvier 2013. L'objectif de la rédaction est de définir les parts de marchés des principaux tracteurs utilisés dans le secteur agricole. Elle s’est appuyé pour cela sur deux catégories (sur six) de tracteurs afin de définir une base de tracteurs immatriculés représentatifs du métier d’agriculteur.

et les parts de marchés de chacun sur Terre-net.fr
(©Terre-net Média)
Il s’agit des tracteurs dits "standards" (hormis la gamme de puissance allant de 0 à 49 ch) et des tracteurs "vignes et vergers". Pour définir le nombre d’immatriculations sur lequel repose le calcul des parts de marchés, voici les hypothèses retenues :
- Parmi les six catégories de tracteurs agricoles de la classification Axema (Tracteur standard, Enjambeur vigneron, Tracteur à chenilles, Tracteur articulé, Tracteur vignes et vergers, Tracteur non renseigné), seuls les tracteurs dits "standards" et les tracteurs "vignes et vergers" représentent le parc français de tracteurs agricoles.
- La gamme de tracteur standards est la plus représentative du marché du tracteur agricole neuf commercialisé en France (90 % des volumes).
- Les tracteurs standards allant de 0 à 49 ch sont exclus car ils sont en dehors des puissances utilisées dans la très grande majorité des exploitations françaises. Par contre, les tracteurs de 50 ch à 999 ch sont retenus.
- Le segment de tracteurs "vignes et vergers" entre dans la définition de base car : les six premiers tractoristes du classement de la rédaction disposent d’une gamme de tracteurs spécialisés pour la viticulture et l’arboriculture. D’autres sont complètement spécialisés. Par souci d’équité et de comparaison, ils sont intégrés.
Une fois cette base définie, la rédaction sollicite tous les constructeurs et tout son réseau d’information afin d’échanger sur les volumes de matériels immatriculés. Relevant d’une certaine confidentialité, certains chiffres sont parfois difficiles à obtenir. C’est pourquoi nous parlons d’estimations. Des ajustements sont effectués.
Après c’est une simple règle de trois qui s’applique. Volume * 100 / nombre total d’immatriculations.
Pas de vrais ou de faux chiffres
En échangeant avec les constructeurs, concessionnaires ou les autres acteurs du secteur agricole, on peut rencontrer des variations dans les chiffres. Pourquoi ? C’est simple : tout dépend de quoi on parle et de quels chiffres on utilise pour effectuer ses estimations. En soi, il n’y a pas de vrais ou de faux chiffres.
Prenons un exemple factuel. Le constructeur japonais Kubota annonce une part de marché en France pour 2013 d’environ 7,6 %. A priori, rien à voir avec les chiffres que nous avons publiés (3,9 %). Qui a raison ? Tout le monde. Tout dépend des références que vous prenez en compte.
Kubota estime vendre 7,6 % des tracteurs agricoles de 60 à 135 ch. Ce segment de puissance correspond à sa gamme actuelle. Par contre, comme nous l’expliquons ci-dessus, la rédaction de Terre-net s’appuie sur une base de tracteurs immatriculés allant de 50 jusqu’à 999 ch (classification Axema) afin de prendre en compte toutes les machines et tous les constructeurs. Ce qui nous permet d’obtenir une part de marché pour Kubota de 3,9 % (qui est d’ailleurs confirmée par le constructeur).
Nous pourrions par la suite enquêter afin d’identifier gamme de puissance par gamme de puissance les parts de marchés des constructeurs. Mais à l’heure où sont écrites ces lignes, ce n’est pas l’objectif de la rédaction qui est actuellement de donner une tendance du marché des tracteurs en France et de constater les évolutions.