Dans les 80 ha de vergers de la SCEA de la Morinière, située à Crosmières dans la Sarthe, le Ranger s’intègre parfaitement. Avec une largeur de 153 cm, il est idéal pour circuler parmi les rangs de pommiers. « Lorsque les arbres sont en végétation, les autres véhicules ont les rétroviseurs qui frottent contre les branches. Et par rapport à un quad, il n’y a pas besoin de casque », souligne Robin Péan.
La famille Péan n’en est pas à son premier coup d’essai concernant les Ranger Polaris. Récemment renouvelé, le nouveau modèle apporte un confort supplémentaire bienvenu. Sur les chemins de l’exploitation, conducteur comme passagers sentent à peine les ornières laissées par les tracteurs. « Les suspensions et la direction assistée représentent un vrai changement. Le compteur est aussi mieux agencé », reconnaît l’arboriculteur.
Intervenir rapidement et en toutes conditions
Le Ranger diesel offre une solution de mobilité dans le verger quelles que soient les conditions. Été comme hiver, en pente comme dans la boue, il passe partout. « Grâce à sa maniabilité, on peut se déplacer quoi qu’il arrive, avec une bonne complémentarité entre la route et les vergers », explique Robin Péan. Une polyvalence nécessaire sur l’exploitation car la principale utilisation du Ranger relève de l’irrigation. « Évidemment en saison, il faut pouvoir se déplacer rapidement sur les zones d’interventions. Mais il faut également qu’il réponde présent au moment de la mise en route ou pour réparer les canalisations plus tôt en saison », détaille le Sarthois. Quand il faut intervenir pendant l’irrigation ou tester les installations, il se félicite d’avoir choisi un véhicule avec cabine et toit, qui évitent de revenir trempé.
Dans la catégorie des déplacements urgents, le Ranger Polaris est utilisé l’hiver par le mécanicien du verger lorsque surviennent des pannes sur les plateformes de taille utilisées par les salariés. « C’est compliqué de lister toutes les utilisations dans l’année. Il y en a tellement. Je m’en sers pour surveiller les arrivés de ravageurs dans le verger ou pour mettre les puffers en place », énumère Robin Péan. Ces boîtiers utilisés pour la confusion sexuelle doivent être installés à raison de deux par hectare. En entrant au préalable les positions dans le GPS, le Ranger permet de réaliser cette tâche très rapidement. Durant la récolte, c’est la banquette trois places du véhicule qui est particulièrement sollicitée. « Je peux transporter deux salariés en même temps, entre deux îlots de cueillette séparés par la route », explique l’arboriculteur.
Des accessoires adaptés aux vergers
Que ce soit pour déboucher un sprinkler d’irrigation ou pour intervenir en haut d’un arbre, à plus de 5 m, le travail dans les vergers nécessite très souvent de prendre de la hauteur. Robin Péan et son père ont conçu un système, qu’ils ont fixé sur le Ranger, pour transporter une échelle. En déplacement, celle-ci est calée sur deux tiges en métal fixées sur la cabine et sur deux autres à l’arrière de la benne. Exploitants et salariés peuvent ainsi se saisir de l’échelle et la replacer en un mouvement. Autre accessoire nécessaire dans le verger, les cuves d’arrosages, de traitements ou de fioul qui peuvent être installées dans la benne. « Quand il y a une infestation d’insectes concentrée sur quelques arbres, nous pouvons intervenir rapidement, sans sortir le tracteur et en n’emportant que la dose nécessaire. » La SCEA de la Morinière possède également une remorque à fixer sur la boule d’attelage du Ranger. Elle est utilisée pour transporter les plants destinés à remplacer les pommiers malades.
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