Il y a un peu plus de deux ans, le Gaec de la Croix-Billet a investi dans un quad Polaris Sportsman 570 X2 EPS. C’est à la même période que l’exploitation, située à Saint-Michel-et-Chanveaux dans le Maine-et-Loire, est passée à l’agriculture biologique. Et ce n’est pas une coïncidence. La conversion a augmenté l’étendue des surfaces pâturées par les 110 vaches laitières et les vaches allaitantes. Ainsi, sur les plus de 200 ha que compte l’exploitation, 70 % sont dorénavant en herbe.
L’achat du quad répond au besoin de mobilité des exploitants dans les pâtures. « Nous avons la chance d’avoir un îlot de prairies très important autour de l’exploitation. Le quad nous sert à aller chercher les vaches pour la traite, à surveiller les troupeaux allaitants et à transporter du matériel, comme les abreuvoirs », explique Jean-Louis Hamard, l’un des cinq associés du Gaec. « Et, lorsqu’une génisse s’enfuit, maintenant, c’est nous qui gagnons, glisse-t-il avec un sourire. À pied, nous pouvions toujours courir..., bien que cela arrive rarement, car nos animaux sont plutôt calmes. »
Entretien des clôtures et surveillance de la pousse de l’herbe
Autre atout dans le système d’exploitation, avec le quad, les éleveurs font rapidement le tour des pâtures pour analyser la hauteur de l’herbe. Une surveillance d’autant plus importante que le Gaec pratique le pâturage tournant dynamique. Il ne faut pas se laisser déborder par la pousse ! L’augmentation des surfaces en prairies a évidemment une incidence sur la longueur de clôtures. Lorsqu’il faut installer ou remettre en état les fils barbelés, le Sportsman 570 X2 s’avère un allié précieux. Il aide à tendre les fils en les accrochant à la boule d’attelage. « La capacité des coffres du quad est intéressante pour charger mes outils. Avec la remorque attelée, nous pouvons emmener les piquets », souligne Jean-Louis Hamard.
Il tond la pelouse !
Les associés du Gaec de la Croix-Brillet ont fait le choix de conserver au maximum en herbe les abords de la ferme. Pour s’éviter la corvée de tonte, ils ont investi dans une tondeuse Wessex qui s’adapte sur la boule d’attelage du quad. Ils fauchent les abords des bâtiments avec, mais aussi autour de deux étangs de la ferme. « La hauteur de chacune des deux roues de la tondeuse est réglable de manière indépendante. C’est pratique pour entretenir les dévers le long des fossés », reconnaît Jean-Louis Hamard.
Le linéaire de chemins d’accès pour les animaux aux prés a, lui aussi, augmenté. Pour l’entretien de ce réseau, Jean-Louis Hamard utilise une lame traînée au sol. L’outil, en largeur, couvre la moitié du chemin. Un aller/retour de quad, régulièrement, permet de garder en bon état les accès aux prairies.
Avec une autre lame, qui se fixe cette fois à l’avant du quad, les éleveurs repoussent le fourrage à l’auge. « Nous le faisons aussi avec le télescopique. Mais avant, dès qu’il était occupé ailleurs, nous étions coincés. Plus maintenant. » La lame repousse fourrage sert également à nettoyer le boviduc. Anecdotique ? non, parce qu’étant données les dimensions du passage, le quad est le seul engin à pouvoir y entrer.
Un véhicule qui trouve sa place aussi dans les cultures
Depuis quatre ans, les associés de la Croix-Brillet ont diversifié leur activité. Ils cultivent 5 ha, et annoncent bientôt 20 ha, de cultures spécifiques, notamment la mélisse. Là aussi le Sportsman 570 X2 aide. « Il faut entretenir les zones en herbe autour des bandes de culture. Avec la tondeuse, c’est assez rapide » indique l’exploitant. Et alors que ces cultures demandent un désherbage manuel, la remorque permet d’emmener les volontaires sur site. « Pour les chantiers de plantation de haie, la remorque est aussi très utile, elle transporte les plants, le matériel et les retraités volontaires qui viennent nous aider », s’amuse Jean-Louis Hamard.
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