Translyre est un opérateur bien connu dans le monde du machinisme agricole. La société créée en 1995 est spécialisée dans le transport, assurant chaque année la livraison de 5 300 équipements : tracteurs, automoteurs de récolte et matériels divers (fenaisons, épandage, travail du sol…). Translyre opère en France et en Belgique.
Vincent Cochin est arrivé dans l’entreprise en 2020. Le jeune homme est titulaire d’un BTS Génie des Équipements Agricoles (GDEA). Il travaillait auparavant dans une concession agricole.
S’il a choisi Translyre, ce n’est pas pour se reconvertir en chauffeur poids lourds, mais bien pour continuer à exercer son métier de technicien spécialisé. En effet, il a intégré l’équipe de monteurs que le transporteur a mis en place depuis 2019 dans le cadre d’une nouvelle offre proposée aux constructeurs et concessionnaires : l’assemblage complet avant livraison des matériels arrivant en kit depuis leur usine de fabrication basée à l’Étranger.
Suivi de la procédure du constructeur est le maître mot
« Nous travaillons dans un bâtiment de 1 100 m², récemment agrandi de 2 900 m2, dédié au montage et stockage, explique Vincent Cochin. Pour certains matériels, comme les andaineurs grande largeur, par exemple, il est important d’avoir beaucoup d’espace pour évoluer autour. L’équipe dispose de plusieurs équipements de manutention comme un chargeur télescopique, un chariot élévateur, potence pour travail à hauteur, tables élévatrices. »
Translyre possède des accords avec diverses marques internationales bien implantées en France. Chaque partenariat débute par la mise à disposition de quelques machines par le constructeur afin de former les techniciens monteurs sous la tutelle d’un responsable de la marque. « Le matériel arrive sur palettes, ou bien démonté en sous-ensembles, précise Vincent. La première étape consiste à un contrôle très minutieux au déballage afin de s’assurer que le colis est complet et qu’aucun élément n’a reçu de chocs pendant le transport. Après le contrôle vient le dépotage de la machine, chaque pièce ou accessoires est posé sur des chariots ou table d’assemblage. Tout est fait pour faciliter le travail du monteur. Toute la visserie est posée sur une table de préparation prévue à cet effet. De son côté, l’assistant monteur évacue les caisses, palettes, plastiques, etc.
Le montage peut enfin débuter dans un environnement propre, lumineux, suffisamment vaste pour réaliser un travail de qualité. Nous suivons alors la procédure du constructeur pas-à-pas. »
Tests de fonctionnement et paramétrages
Chaque étape est importante : nettoyage et graissage des éléments avant fixation, remplissage des carters d’huile, retouche de peinture si nécessaire. L’équipe dispose d’une clé dynamométrique électrique connectée à une tablette. Pour chaque boulon, le couple de serrage est calibré en fonction des préconisations constructeurs et toutes les opérations sont automatiquement enregistrées.
Au moment de la livraison de la machine, le client reçoit un rapport détaillant le nombre de serrages réalisés et le couple employé. Cela lui apporte une garantie supplémentaire sur le respect des consignes du constructeur.
« Quand l’assemblage est terminé, nous procédons à des tests de fonctionnement, notamment sur les pièces en mouvements, explique Vincent. Nous avons aussi une centrale hydraulique mobile qui sert à plier et déplier les éléments. Sur les équipements dotés d’une console électronique, comme les épandeurs d’engrais, nous effectuons aussi le paramétrage des composants avec nos propres valises et consoles. Pour les gros matériels, comme des groupes de fauche, nous réalisons les tests avec un tracteur en situation réelle.
Après ces ultimes contrôles, le matériel est lavé puis préparé au transport. Certains accessoires sont solidement attachés, les bâches des faucheuses sont maintenues pour éviter les dégradations, etc.
Selon les prévisions, il repart immédiatement sur un de nos camions ou bien il reste quelques temps en stock chez nous, jusqu’à ce que le concessionnaire confirme le lieu de livraison.
Mon objectif est de mettre mes connaissances au service de cette nouvelle activité, conclut Vincent, et de progresser avec de nouveaux matériels et équipements. Ce métier me conforte dans mon choix professionnel et Translyre m’accorde toute sa confiance. »
