L'utilisation du glyphosate a été réapprouvée pour cinq ans par l'Union européenne en décembre 2017. Suite aux nombreuses controverses concernant le classement cancérogène de cette substance herbicide, l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) avait lancé en août 2019 un appel d'offres pour la réalisation de plusieurs études complémentaires afin de « clarifier le potentiel génotoxique du glyphosate [...], d’identifier in vitro ses éventuels modes et mécanismes d’action cancérogène, etc », explique l'Anses dans un communiqué.
Après examen des différentes propositions soumises à l'Agence, les équipes sélectionnées sont :
- « le consortium coordonné par l’Institut Pasteur de Lille (Institut Pasteur de Lille, CEA, Université de Lille, Inserm (Institut NuMeCan), Université de Toulouse, Arpae (Agency for prevention, environment and energy, Italie), Laberca), dont le programme couvre l’ensemble du cahier des charges,
- le Centre international de recherche sur le cancer (Circ), qui propose une étude originale visant à explorer d’éventuels effets génotoxiques du glyphosate suite à une exposition de longue durée de cultures cellulaires ».
« Ces équipes de recherche bénéficieront d’un financement global de 1,2 million d’euros dans le cadre du plan Ecophyto II+, précise l'Anses. [...] Les résultats des études seront pris en compte dans le cadre de la prochaine réévaluation du glyphosate par l’Union européenne. »
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