Il s’est immatriculé en France 26 507 tracteurs (standards, vignes et vergers) en 2024. Un net recul de 10,1 % par rapport à 2023, selon les chiffres publiés ce vendredi 10 janvier par Axema, le syndicat des constructeurs. Une baisse importante, d’autant que les chiffres ont été dopés, notamment en décembre, par l’arrêt du freinage à simple ligne.
« Les statistiques ont été impactées par la nouvelle réglementation européenne sur le freinage des véhicules agricoles, entrée en vigueur au 1er janvier 2025. Une échéance qui a incité la profession à pré-immatriculer les tracteurs (ou chargeurs) concernés avant la fin de l’année », souligne Axema.
Le tracteur spécialisé en berne
Dans le détail, les tracteurs standards reculent pour la première fois depuis 2020, en baisse de 8,4 %, pour un total de 23 976 unités. Quant au marché des vignes et vergers, avec 2 531 unités (presque deux fois moins qu’en 2021 !), il « diminue fortement, pour la troisième année consécutive, pour tomber au niveau le plus bas des dix dernières années », avance Axema.
Dans cette situation compliquée, John Deere continue de faire la course en tête avec 20,9 % mais recule de 1,5 %. La plus belle progression est à mettre à l’actif de Fendt, qui gagne 2,4 % pour culminer à 15,9 %, ravissant au passage la troisième place à New Holland, qui se maintient, en légère baisse de 1,1 %, pour un score de 14,3 %.
La belle année de Massey Ferguson
Massey Ferguson gagne une place et, avec 10,5 %, progresse de 1,2 %, passant devant Claas, qui stabilise ses résultats avec 10,3 % (+ 0,1 %). Case IH poursuit sa montée en puissance entamée en 2022, avec une troisième année consécutive en hausse, et se hisse à 8,3 % (+ 0,5 %).
Derrière le trio de challengers – Valtra (6,2 %), Deutz-Fahr (4,9 %) et Kubota (4,3 %) – reste inchangé. McCormick et Same accrochent la barre des 1 %.
