Vers 16 h 30 (15 h 30 GMT), la tonne de colza reculait de 25 centimes sur Euronext, sur l'échéance de février à 394,75 euros et était inchangée sur celle de mai à 393,50 euros, dans un volume d'échanges de quelque 8 500 lots.
« Il n'y a pas beacucoup d'informations, hormis la Malaisie » qui a confirmé qu'elle allait recourir « davantage au biodiesel », dans lequel les huiles comme l'huile de palme ou de colza sont utilisées, notait un analyste d'ODA.
« Les cours du colza continuent d'évoluer au gré des fluctuations du pétrole et du soja principalement, alors que la chute brutale des températures en France va stopper le développement végétatif des cultures d'automne », notait pour sa part le cabinet Agritel.
« Le pétrole baisse, l'euro grimpe, ce sont des éléments de pression sur le colza, d'un autre côté les huiles remontent un peu, ce qui fait que le colza est à l'équilibre », concluait l'analyste d'ODA.
Sur le marché physique, la stabilité prédominait également, tant pour les tourteaux que pour les huiles.