Les prix du blé et du maïs rebondissaient de manière notable lundi à la mi-séance sur Euronext, après leur lourde chute enregistrée vendredi dernier. La Russie a en effet bombardé le port ukrainien d’Odessa durant le week-end, renforçant ainsi les nombreux doutes concernant l’accord trouvé vendredi dernier. Pour rappel, la Russie s’est engagée à laisser circuler les navires ukrainiens chargés de grains, sous réserves d’inspection en Ukraine, puis en Turquie.
Fin de la semaine dernière, 2 signatures sur un bout de papier, -25€/T
— Benj' Thi???????? (@benj_thi) July 25, 2022
Début de semaine, un port bombardé durant le week-end, + 6,75€/T...
Conclusion : Vladimir est un passionné de yoyo !! En attendant les intrants ne baisse pas!
PS: à prendre avec un soupçon de second degré https://t.co/q5pgeNKQSE pic.twitter.com/crc8XbRDC2
Le récent décrochage des cours a par ailleurs motivé d’importants intérêts acheteurs ces derniers jours, profitant directement à l’origine France. La Chine serait d’ailleurs revenue aux affaires la semaine passée pour du blé d’origine australienne et hexagonale. La dégradation des cultures de maïs en France due au coup de chaud de la mi-juillet est également de nature à soutenir les prix.
Peu avant 12h30, le blé Euronext à échéance décembre 2022 montait de 5,25 €/t, à 317,75 €/t, tandis que le contrat septembre 2022 s'appréciait de 7,25 €/t, à 333 €/t. Le maïs Euronext à livraison novembre 2022 augmentait de 4,75 €/t, à 306,75 €/t, le terme mars 2023 s'amplifiait de 5 €/t, à 307 €/t.