Les céréales Euronext évoluaient en ordre dispersé vendredi à la mi-séance, à quelques heures du prochain rapport USDA. Le marché anticipe notamment une coupe des rendements et stocks US en raison des conditions sèches et chaudes qui continuent de frapper l’Ouest de la Corn Belt. En France également, la météo entame rapidement les potentiels et les cartes météos à moyen terme n’anticipent aucune amélioration significative.
FranceAgriMer a d’ailleurs coupé de dix points ses notations de « bon à très bon », à 53 %, soit une chute de 38 points par rapport à l’an dernier. Les prix du blé se montraient toutefois plus hésitants. Les récentes pluies en Argentine ont notamment permis de terminer les travaux de semis et d’améliorer les conditions d’une bonne partie des cultures. La Bourse de commerce de Buenos Aires notamment a relevé d’un point ses notations « bon à excellent », à 18 % (47 % l’an dernier).
Vers 13h30, le blé Euronext à échéance décembre 2022 diminuait de 1 €/t, à 327 €/t, tandis que le contrat mars 2023 baissait de 1,50 €/t, à 323,75 €/t. Le maïs Euronext à livraison novembre 2022 se dégradait de 0,50 €/t, à 334,25 €/t, le terme mars 2023 avançait de 0,25 €/t, à 330,75 €/t.