Les céréales européennes débutaient la semaine sur note légèrement haussière dans un marché encore renforcé par les rapports USDA de vendredi dernier. Pour rappel, le département américain de l’agriculture a réduit de 3,6 Mt son estimation de production US de blé cette année, à 44,9 Mt. Le stock de report de maïs a quant à lui été abaissé de 3,8 Mt (35 Mt).
L’escalade du conflit en Ukraine reste par ailleurs un facteur de tension majeur. Vladimir Poutine a notamment ajouté à la fébrilité du marché en formalisant l’annexion de quatre régions de l’Est de l’Ukraine vendredi dernier, tandis que la contre-offensive ukrainienne repousse désormais les forces russes de zones hautement stratégiques.
À noter également, la parité eurodollar reculait à nouveau de 0,4 % à la mi-séance, offrant un soutien mécanique aux cotations Euronext.
Peu avant 14h00, le blé Euronext à échéance décembre 2022 progressait de 0,50 €/t, à 357,25 €/t, tandis que le contrat mars 2023 montait de 1,25 €/t, à 356,25 €/t. Le maïs Euronext à livraison mars 2023 grimpait de 2,25 €/t, à 344,0 €/t, le terme novembre 2022 grossissait de 1,50 €/t, à 342,50 €/t.