Les prix des céréales accusaient un mouvement de consolidation notable ce mardi à la mi-séance sur Euronext, sur fond principalement de considérations techniques. Les craintes liées aux récoltes 2023 gagnent toutefois de l’ampleur après la nouvelle dégradation des conditions de culture dans le dernier Crop Progress de l’USDA. Les notations de maïs « bon à excellent » ont en effet été abaissées de trois points, à 61 %, contre 72 % l’an dernier à la même période.
Les notations de blé de printemps ont également été coupées de quatre points, à 60 % de « bon à excellent » (54 % en 2022). Le climat sec et chaud en Allemagne et dans la moitié Nord de la France reste également sous surveillance. Agreste a par ailleurs réduit de 17 khas son estimation de surfaces nationales de maïs grain, à 1,23 Mha, en recul 220 khas par rapport à la moyenne cinq ans. La production d’orge d’hiver grimperait en revanche à 9,1 Mt, en progression de 600 kt sur un an.
Vers 13h00, le blé Euronext à échéance septembre 2023 se relâchait de 2,75 €/t, à 235,50 €/t, tandis que le contrat décembre 2023 se contractait de 2,50 €/t, à 241,25 €/t. Le maïs Euronext à livraison novembre 2023 reculait de 1,50 €/t, à 228,75 €/t, le terme août 2023 baissait de 2 €/t, à 233 €/t.
