Les cours du blé ont enchainé une quatrième séance consécutive dans le vert ce mardi soir à Chicago pour terminer l’année sur une note positive et à leur plus haut niveau depuis la mi-décembre. Les craintes concernant les conditions de culture reprennent en effet de l’ampleur en Russie, compte tenu d’une météo à nouveau peu favorable au développement des blés d’hiver. La chute des températures annoncée dans le Midwest début janvier est également observée avec préoccupation outre-Atlantique.
La fève de soja a elle aussi bondi ce mardi soir pour surgir au-dessus des 10 $/bu pour la première fois en un mois et demi, tandis que le maïs s’est hissé à son plus haut niveau depuis plus de six mois pour conclure 2024. Le manque de précipitations en Argentine redonne un peu de fermeté à la tendance, après des semaines de pression causée par les perspectives de production sud-américaines. Le potentiel au Brésil demeure toutefois record, tandis que la future présidence de Donald Trump laisse encore planer de nombreuses incertitudes sur le marché des grains et oléagineux.
À la clôture de Chicago, le blé SRW à échéance mars 2025 a augmenté de 3,25 c$/bu, à 5,51 $/bu. Le maïs à terme mars 2025 a avancé de 6,25 c$/bu à 4,58 $/bu. La fève de soja à livraison mars 2025 a grossi de 18,75 c$/bu, à 10,11 $/bu.
