Les cours du blé repartaient à la baisse ce vendredi à la mi-séance sur Euronext, dans un marché encore durement malmené par la flambée de la parité eurodollar, de retour à son plus haut niveau depuis le 5 novembre dernier. La perspective d’investissements massifs en Europe provoque en effet un renforcement de la monnaie unique, défavorable à la compétitivité des origines européennes, tandis que le dollar Index se dégrade progressivement face à la politique imprévisible de Donald Trump.
La semaine a d’ailleurs encore été très agitée outre-Atlantique, avec l’imposition, puis le report d’un mois, des taxes à l’importation américaines de 25 % sur les produits canadiens et mexicains. La Chine reste en revanche soumise à la hausse de 10 à 20 % des surtaxes à l’importation imposées par les États-Unis et a déjà provoqué une réponse de Pékin ciblé sur les production agricoles US. À noter par ailleurs, FranceAgriMer a relevé d’un point ses notations de blé tendre « bon à très bon » dans son dernier rapport Céré’Obs hebdomadaire, à 74 %, contre 68 % l’an dernier.
Vers 13h00, le blé Euronext à échéance mai 2025 se contractait de 2,25 €/t, à 220,50 €/t, tandis que le contrat septembre 2025 se relâchait de 1,75 €/t, à 222,50 €/t. Le maïs Euronext à livraison juin 2025 diminuait de 1,50 €/t, à 210,75 €/t, le terme août 2025 se dégradait de 1,50 €/t, à 216,75 €/t.