Les cours du blé perdaient de nouveau du terrain ce mardi à la mi-séance, après le petit regain de la veille principalement nourri par l’évolution de la parité eurodollar. L’USDA a en effet un peu plus affaibli la tendance ce lundi soir, en relevant nettement son estimation de stock mondial de blé de fin de campagne 24/25 à la surprise des opérateurs. Le département américain de l’agriculture anticipe en outre une hausse marquée de la production mondiale de blé cette année, à un niveau record, qui serait toutefois absorbée par une croissance tout aussi appuyée de la consommation.
Les conditions de culture aux États-Unis continuent en outre de rassurer, avec des notations de blé d’hiver « bon à excellent » qui ont encore été relevées de trois points dans le dernier Crop Progress hebdomadaire de l’USDA, à 54 % (50 % l’an dernier). Les semis de blé de printemps et de maïs progressent, quant à eux, toujours plus rapidement qu’anticipé par les analystes et conservent ainsi une avance notable par rapport à la moyenne sur cinq ans. Les surfaces françaises de maïs sont en revanche attendues en retrait par rapport à l’an dernier, selon le dernier rapport mensuel d’Agreste, à 1,41 Mha seulement.
Vers 12h30, le blé sur Euronext à échéance septembre 2025 se contractait de 1,50 €/t, à 203 €/t, tandis que le contrat décembre 2025 se relâchait de 1,75 €/t, à 212,25 €/t. Le maïs sur Euronext à livraison juin 2025 montait de 0,50 €/t, à 193 €/t, le terme août 2025 s'enfonçait de 0,75 €/t, à 194 €/t.
