Les cours du blé ont enregistré un net rebond ce mardi soir à Chicago, en réaction à une dégradation des conditions de culture aux États-Unis. Les récentes averses dans le Midwest ont en effet provoqué un retard des semis, selon l’USDA, avec 10 % seulement des chantiers terminés au 15 juin dernier, contre 16 % en moyenne cinq ans. Le département américain de l’agriculture a en outre réduit de deux points ses notations de blé d’hiver « bon à excellent », à 52 %, contre 49 % l’an dernier à la même période.
Les notations des variétés de printemps ont en revanche été relevées de quatre points, 57 %, tandis que celles de maïs ont été réhaussées d’un point, à 72 %, soit des notations en ligne avec l’an dernier. La séance a cependant aussi été marquée par une nouvelle progression du complexe soja, catalysée par la récente flambée de l’huile de soja. La tension sur les cours du brut, une politique américaine plus favorable qu’anticipée aux biocarburants et la contraction des stocks américains le mois dernier ont en effet convergé pour propulser les prix de l’huile à leur plus haut niveau depuis octobre 2023 à Chicago.
L’USDA a en outre réduit de deux points ses notations de soja « bon à excellent » dans son Crop Progress hebdomadaire, à 66 %, contre 70 % l’an dernier à la même période.
À la clôture de Chicago, le blé SRW à échéance juillet 2025 a augmenté de 12,5 c$/bu, à 5,49 $/bu. Le maïs à terme juillet 2025 a reculé de 3,25 c$/bu à 4,32 $/bu. La fève de soja à livraison juillet 2025 a grimpé de 4,25 c$/bu, à 10,74 $/bu.
