Les cours du blé subissaient quelques pertes ce vendredi à la mi-séance sur Euronext, après avoir rapidement accéléré à la hausse lors de la clôture de la veille. Les retards de récolte en Russie et une rétention des vendeurs après la récente baisse des prix auraient en effet causé un assèchement des disponibilités sur le portuaire. En France également, l’avancée timide dans les commercialisations compense quelque peu la rapide progression des moissons et les retours de rendements sensiblement meilleurs qu’initialement anticipé.
Selon FranceAgriMer, 30 % des moissons étaient toutefois achevées au 7 juillet dernier, soit une avance conséquente de seize points de pourcentage par rapport à la moyenne cinq ans. Les prix du maïs repartaient évoluaient quant à eux en ordre dispersé à la mi-journée après leur bref rebond de la veille, malgré des conditions de cultures toujours aussi préoccupantes en France. FranceAgriMer a en effet encore coupé de trois points ses notations de maïs grain « bon à très bon » dans son dernier rapport hebdomadaire Céré’Obs, à 75 % seulement, soit une contraction de huit points de pourcentage par rapport à l’an dernier !
Vers 12h30, le blé Euronext à échéance septembre 2025 s'enfonçait de 0,50 €/t, à 200,75 €/t, tandis que le contrat décembre 2025 se relâchait de 0,75 €/t, à 209,50 €/t. Le maïs Euronext à livraison août 2025 augmentait de 0,25 €/t, à 204,50 €/t, le terme novembre 2025 se dégradait de 0,50 €/t, à 200,75 €/t.