Les cours du blé évoluaient encore sur une dynamique stable à baissière ce jeudi à la mi-séance sur Euronext, dans l’attente du rapport mensuel de l’USDA concernant l’offre et la demande mondiale à paraitre ce vendredi. Faute de nouvelle fondamentale majeure, la céréale à paille manque en effet encore d’élément de soutien pour tenter un rebond significatif, tandis que le poids de l’offre mondiale sur le marché continue de gagner en intensité. SovEcon a d’ailleurs encore significativement remonté sa projection de récolte russe cette année à 87,2 Mt, soit un bond de 5,6 Mt par rapport à l’an dernier.
Le maïs conservait également sa neutralité ce midi à la mi-journée, tandis que les premières récoltes de part et d’autre de l’Atlantique débutent sous l’attention des opérateurs. Le réel potentiel de la production américaine après les récentes conditions sèches et froides enregistrées dans la Corn Belt suscite en effet quelques doutes, tandis qu’en France, les projections de moissons ont été très nettement amoindries par une météo défavorable durant l’ensemble des cycles de développement. Des résultats plus encourageants en Ukraine accentuent en revanche le poids de cette origine sur le marché communautaire.
Peu avant 14h00, le blé Euronext à échéance décembre 2025 diminuait de 0,25 €/t, à 188,50 €/t, tandis que le contrat mars 2026 se contractait de 0,25 €/t, à 194,75 €/t. Le maïs Euronext à livraison novembre 2025 grimpait de 0,25 €/t, à 185,50 €/t, le terme mars 2026 se stabilisait à 192 €/t.
