Les cours du blé poursuivaient leur retrait ce mardi à la mi-séance sur Euronext, face à la montée de la concurrence internationale. La montée de la demande continue en effet de profiter aux origines mer Noire, tandis que le dernier tender algérien se serait de nouveau soldé par l’absence de la France dans les offres sélectionnées, en conséquence principalement des tensions diplomatiques entre les deux pays. En chemin vers une récolte exceptionnelle de blé cette année, l’Argentine a en outre un peu plus pesé sur la tendance en ce début de semaine en annonçant une suspension de ses taxes à l’exportation sur l’ensemble des céréales et des oléagineux, jusqu’à la fin du mois d’octobre.
Les prix du maïs continuaient d’ailleurs eux aussi de réagir à cette nouvelle par un mouvement baissier ce mardi à la mi-journée, tandis que le poids des moissons 2025 continue de s’accentuer sur le marché. Les récoltes aux États-Unis ont d’ailleurs encore progressé à un rythme correct la semaine passée, avec 11 % des chantiers terminés au 21 septembre dernier, selon l’USDA, soit une avancée en ligne avec la moyenne sur cinq ans. Les notations de maïs « bon à excellent » ont en revanche été de nouveau réduites d’un point, à 66 % (65 % l’an dernier).
À noter également, les semis de blé d’hiver ont de leur côté progressé avec plus de difficulté et les chantiers accusent désormais un retard de trois points de pourcentage par rapport à la moyenne sur cinq ans.
Vers 13h30, le blé sur Euronext à échéance décembre 2025 se maintenait à 189 €/t, tandis que le contrat mars 2026 se figeait à 195,50 €/t. Le maïs sur Euronext à livraison novembre 2025 s'immobilisait à 185,75 €/t, le terme mars 2026 se stabilisait à 191,75 €/t.
