Les cours du blé tentaient de se redresser ce mercredi à la mi-séance sur Euronext, après avoir terminé légèrement dans le rouge lors des deux clôtures précédentes. La tendance reste en effet tirée à la baisse par le début des moissons dans l’hémisphère Sud et des perspectives de production progressivement révisées à la hausse, tant en Australie qu’en Argentine. En Russie également, les analystes locaux continuent de remonter leurs estimations de récolte 2025, tel Ikar qui a rehaussé de 500 kt ses chiffres, à 88 Mt. L’appel d’offres algérien lancé en début de semaine n’apporte quant à lui qu’un soutien très relatif, compte tenu des tensions diplomatiques entre Paris et Alger qui continuent de bloquer l’accès des origines françaises à ce marché.
Les prix du maïs évoluaient quant à eux encore sans dynamique particulière à la mi-journée, faute de nouvelles majeures pour relancer la tendance. Outre-Atlantique également, la tendance est désormais à l’hésitation après la nouvelle volte-face de Donald Trump, qui menace à nouveau la Chine de surtaxes douanières drastiques et d’annuler sa rencontre avec Xi Jinping à la fin du mois. Les prix du maïs américain demeurent en outre tiraillés entre la pression des nouvelles moissons et des programmes d’exportation encore très dynamiques.
Peu avant 13h00, le blé Euronext à échéance décembre 2025 s'appréciait de 0,50 €/t, à 188,75 €/t, tandis que le contrat mai 2026 avançait de 0,50 €/t, à 195 €/t. Le maïs Euronext à livraison mars 2026 se relâchait de 0,25 €/t, à 184,75 €/t, le terme novembre 2025 s'amplifiait de 0,25 €/t, à 184,25 €/t.