Les prix du blé perdaient à nouveau un peu de terrain ce jeudi à la mi-séance sur Euronext, après avoir enregistré un léger rebond lors de la clôture de la veille. Le dernier appel d’offres algérien de l’OAIC s’est pourtant conclu sur l’achat d’un volume conséquent de près 600 kt de blé meunier, mais ce tender a à nouveau privilégié les origines mer Noire, voire argentines, au détriment d'un blé français pourtant compétitif. Les tensions diplomatiques entre Paris et Alger bloquent en effet encore ce marché aux exportateurs hexagonaux.
Le marché mondial demeure par ailleurs tiraillé entre l’intensification de la demande internationale et une offre encore abondante pour répondre à ces besoins. Les premières récoltes en Argentine et en Australie ajoutent en outre un peu plus à la lourdeur du marché, compte tenu des perspectives de rendements particulièrement élevées rapportées dans les deux pays. Les prix du maïs évoluaient quant à eux toujours sans tendance peu claire à la mi-journée, malgré un marché américain de retour à son plus haut niveau depuis un mois. Les doutes concernant l’ampleur de la récolte aux États-Unis insufflent en effet une certaine fermeté sur le Chicago Board of Trade.
Vers 13h00, le blé Euronext à échéance décembre 2025 diminuait de 0,75 €/t, à 189 €/t, tandis que le contrat mars 2026 se dégradait de 0,25 €/t, à 191,25 €/t. Le maïs Euronext à livraison mars 2026 s'appréciait de 0,25 €/t, à 185 €/t, le terme novembre 2025 se stabilisait à 183,50 €/t.