Les cours du blé continuaient de buter sur la résistance des 190 €/t ce vendredi à la mi-séance sur Euronext, encore bloqués par le poids de l’offre mondiale. Les premières récoltes en Argentine s’accompagnent d’ailleurs de retours de rendements particulièrement élevés, selon la Bourse de Buenos Aires, et confirment ainsi le scénario d’une montée conséquente de la concurrence de l’hémisphère Sud en seconde partie de campagne. Concernant la prochaine récolte, les semis de blé tendre en France se poursuivent en outre à bon rythme, avec 57 % des chantiers déjà terminés au 20 octobre dernier, selon FranceAgriMer, contre à peine 43 % en moyenne cinq ans (et 20 % l’an dernier).
Les moissons de maïs ont également pu progresser rapidement la semaine passée, et atteignent désormais 75 % des surfaces nationales, contre une moyenne de 63 % lors des cinq précédentes années. Les prix du maïs avançaient tout de même timidement ce vendredi à la mi-journée, dans le sillage des gains enregistrés à Chicago ces dernières séances. Outre les doutes concernant la réelle ampleur de la moisson américaine cette année, le secteur de l’éthanol a pleinement profité de l’envolée des cours du brut ces deux derniers jours, en réaction à de nouvelles salves de sanctions américaines à l’encontre du pétrole russe.
Peu avant 14h00, le blé Euronext à échéance décembre 2025 se stabilisait à 189,75 €/t, tandis que le contrat mars 2026 s'appréciait de 0,25 €/t, à 192 €/t. Le maïs Euronext à livraison mars 2026 grimpait de 0,25 €/t, à 184,75 €/t, le terme novembre 2025 avançait de 0,25 €/t, à 183 €/t.