Les cours du blé restaient enfermés en territoire négatif ce vendredi à la mi-journée, après avoir déjà conclu les trois séances précédentes dans le rouge. La tendance est en effet à nouveau pénalisée par une concurrence internationale particulièrement abondante cette année, et accentuée par l’arrivée des productions de l’hémisphère Sud sur la scène mondiale. Le rapide regain de compétitivité des origines argentines restreint d’ailleurs désormais les opportunités pour les exportateurs européens, tandis que les retours de rendements dans le pays continuent de dépasser les attentes des analystes, selon la Bourse de Buenos Aires.
Les conditions de semis et de levée des cultures d’hiver dans l’hémisphère Nord sont en outre toujours jugées favorables par une bonne partie des opérateurs. L’arrivée de précipitations en Europe de l’Ouest risque toutefois de ralentir les travaux et bloque désormais la progression des récoltes de maïs. Selon FranceAgriMer, les plantations de blé d’hiver étaient tout de même achevées à 68 % au 27 octobre dernier, contre 61 % en moyenne cinq ans, tandis que les moissons de maïs étaient terminées à 82 % (74 % en moyenne).
Vers 13h00, le blé Euronext à échéance décembre 2025 se relâchait de 1 €/t, à 190,25 €/t, tandis que le contrat mars 2026 baissait de 1 €/t, à 194,25 €/t. Le maïs Euronext à livraison mars 2026 reculait de 0,50 €/t, à 185,50 €/t, le terme juin 2026 s'enfonçait de 1 €/t, à 188,75 €/t.
