Les cours du blé se redressaient légèrement ce lundi à la mi-séance sur Euronext, pour tenter de retrouver le soutien des 190 €/t sur son échéance la plus échangée (mars 2026). Le mouvement reste toutefois contraint par le manque de compétitivité du blé européen à l’international et la pression mécanique portée par le rapide renforcement de la parité eurodollar constaté depuis la fin du mois de novembre. Les bonnes conditions de culture dans l’hémisphère Nord et les excellentes moissons enregistrées dans l’hémisphère Nord continuent en outre de tirer les prix mondiaux à la baisse.
Les cours du maïs évoluaient de leur côté sur une note neutre à haussière à la mi-journée. La prudence est en effet de nouveau mise de part et d’autre de l’Atlantique, à la veille de la publication du nouveau rapport mensuel de l’USDA concernant l’offre et la demande mondiale. Des précipitations favorables enregistrées et annoncées au Brésil affaiblissent en outre de nouveau la tendance. En Ukraine toutefois, les chantiers de moissons ont à nouveau marqué le pas la semaine passée, tandis que la demande intracommunautaire, elle, reste vive.
Peu avant 14h00, le blé Euronext à échéance mars 2026 progressait de 1 €/t, à 190,25 €/t, tandis que le contrat mai 2026 grossissait de 1 €/t, à 192,75 €/t. Le maïs Euronext à livraison mars 2026 s'amplifiait de 0,50 €/t, à 187,25 €/t, le terme juin 2026 montait de 0,25 €/t, à 189,50 €/t.
