Les cours du blé évoluaient de nouveau en territoire négatif ce mardi à la mi-séance sur Euronext, après être toutefois parvenus à se redresser dans le vert lors de la clôture de la veille. Les frappes russes sur les infrastructures portuaires ukrainiennes attirent en effet de plus en plus l’attention des opérateurs, compte tenu de leur impact désormais majeur sur la capacité d’exportations du pays. La chute rapide et critique des températures enregistrée dans le Midwest actuellement est en outre observée avec appréhension, en raison de l'absence de couverture neigeuse pour protéger les cultures de blé d’hiver.
Le marché cède cependant encore du terrain face à une offre mondiale abondante sur la campagne actuelle et au rapide gain de compétitivité des origines argentines sur la scène internationale. Les prix du maïs étaient quant à eux encore orientés à la baisse à la mi-journée, en réaction à la montée de la concurrence ukrainienne sur le marché européen. Les conditions climatiques favorables au développement des cultures en Amérique du Sud et une parité eurodollar encore élevée participent également à affaiblir la tendance.
Vers 13h00, le blé Euronext à échéance mars 2026 baissait de 1,25 €/t, à 189,50 €/t, tandis que le contrat mai 2026 diminuait de 1,50 €/t, à 191,25 €/t. Le maïs Euronext à livraison mars 2026 se contractait de 0,50 €/t, à 188,75 €/t, le terme juin 2026 reculait de 0,50 €/t, à 189,50 €/t.