- Les premiers apports d’azote sont à adapter à chaque situation
Avant d’apporter de l’azote, il est important d’avoir en tête quelques fondamentaux :
- Un apport d’azote doit être réalisé sur des parcelles désherbées et sur des sols ressuyés (une culture asphyxiée ne sera pas en capacité d’absorber de l’azote).
- Raisonner son premier apport d’azote en fonction du stade de la céréale et non pas de la date calendaire (en fonction des dates de semis, les céréales peuvent avoir en ce moment des stades assez variés).
- Une céréale mal implantée, liée par exemple à un excès d’eau durant l’automne/hiver, a généralement un enracinement peu développé et superficiel. Le système racinaire de ces cultures ne leur permet pas d’accéder à tout l’azote présent dans le profil de sol. Ces cultures ne seront pas non plus en capacité d’absorber de grandes quantités d’azote minéral.
Lorsque les conditions sont réunies pour déclencher un premier apport d’azote, apporter de l’ammonitrate telle que MYNITRAS® permet d’apporter 50% d’azote sous forme nitrique, qui sera rapidement assimilable par la plante. La quantité à apporter dépendra de chaque situation, et également de la valeur de votre reliquat azoté, mais un apport à fin tallage sera en général autour de 40 kg N/ha.
Pensez également à respecter également la réglementation en vigueur avant tout apport (directive nitrates et programmes d’actions régionaux).
- Pensez à apporter du soufre, élément tout aussi important l’azote !
Comme l’azote, le soufre est un élément facilement lessivable dans le sol. Après quelques mois pluvieux comme on vient de les connaitre, le risque de carence est donc plus important. Ceci est d’autant plus vrai sur sols superficiels.
Les besoins en soufre d’une céréale sont les plus importants à partir du stade épi 1 cm et durant toute la montaison. Pour éviter le risque de carence, il est recommandé de réaliser l’apport jusqu’à début montaison avec de l’azote soufrée comme MYNITRAS®. Cela permet d’apporter azote et soufre en même temps !